lundi 7 mai 2018

"Elle s'appelait Sarah ", l'écho du Vel' d'Hiv....


Sorti après "La Rafle" de Rose Bosch, "Elle s'appelait Sarah", sur le même thème, a été un injuste semi-échec public. Adaptation de l'excellent roman de Tatiana de Rosnay, Elle s'appelait Sarah est un film bouleversant. L'histoire d'une journaliste (Kristin Scott-Thomas), au début des années 2000, chargée d'écrire un article sur la rafle du Vel' d'Hiv......Détails et vidéo........


En parallèle de son enquête, elle découvre que l'appartement parisien dans lequel elle s'apprête à emménager avec son mari a été obtenu par ses beaux-parents fin juillet 1942... Un bien confisqué à une famille juive dont le père et la mère sont morts à Auschwitz, mais les deux enfants, Sarah et Michel, ne sont pas mentionnés au Mémorial de la Shoah.
La journaliste part à leur recherche...
En suivant habilement deux époques, Gilles Paquet-Brenner (Les Jolies choses) réussit tout ce qu'a raté Rose Bosch dans le très pompier La Rafle. Susciter l'émotion avec cette tragédie n'est pas difficile.

Votre avocate en Israël... 

Ce qui l'est, c'est lui donner un écho aujourd'hui, démontrer à quel point le passé, selon qu'on le regarde de front ou pas, construit ou contamine le présent.
Hélas ! La Rafle de Rose Bosch est sorti le 10 mars 2010, avec force promo et affiche signifiante, sept mois avant Elle s'appelait Sarah, le 13 octobre, peu aidé par une affiche incompréhensible et un titre sybillin.
Du coup, le premier, considéré justement comme le premier long-métrage français à disséquer la rafle du Vel d'Hiv, a attiré 2,8 millions de spectateurs, quand le second, perçu à tort comme une redite, n'en a attiré que 800 000. C'est totalement injuste.




Source L'Express
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