mercredi 14 février 2018

Retour à la case prison pour Ahed Tamimi


Après une première séance, à huis clos, devant un tribunal militaire, la jeune provocatrice Palestinienne a été remise en détention. Douze chefs d’inculpation ont été retenus contre la provocatrice Palestinienne Ahed Tamimi et, pour l’instant, douze témoins ont été désignés pour être appelés à la barre. A raison d’une séance par mois, le procès devrait durer au moins deux ans......Détails.......

 
D’ici là, celle qui s’est convertie en jeune passionaria de la Palestine aura largement atteint sa majorité. Et la ferveur internationale qui s’est soulevée en sa faveur pourrait fort bien être retombée.
Cette ferveur était à son apogée mardi au sein du Tribunal militaire israélien de la prison d’Ofer, en Judée Samarie.
Emoi dans l’assistance lors de l’entrée d’Ahed Tamimi – qui a fêté son 17e anniversaire en prison fin janvier –, poignets et chevilles menottés. Presque immédiatement, le juge ordonne l’évacuation du public, composé surtout de diplomates étrangers et de journalistes, afin de «protéger la mineure» de toute cette agitation.
Ahed Tamimi a été arrêtée le 19 décembre, après qu’une vidéo l’a montrée en train de s’en prendre à des soldats israéliens et giflant l’un d’eux. Alors que les soldats restaient étonnamment impassibles, le geste a été interprété par une partie de l’opinion publique israélienne comme une «humiliation» qui demandait une réponse musclée.

Votre avocate en Israël...

Preuve du raidissement des opinions à l’œuvre en Israël, le débat s’est vite enflammé.
«Ce n’est pas une petite fille mais une terroriste», jugeait à son égard la ministre israélienne de la Culture, Miri Regev.
Avant d’ajouter une conclusion lourde de sous-entendus: «Elle n’a pas sa place dans notre pays, ni ailleurs.»
En réalité, malgré son jeune âge, Ahed Tamimi n’en était pas à son baptême du feu. D’autres vidéos la montrent toute jeune, le visage rougi par le soleil, harcelant les militaires.
Un député israélien en vue, Michael Oren, en est venu à avouer qu’il avait dirigé une enquête parlementaire secrète pour déterminer si la jeune Palestinienne n’était pas en réalité une «actrice» européenne chargée de promouvoir la cause palestinienne.

Source Le Temps
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