Le président turc Recep Tayyip Erdogan, a qualifié lundi de "provocation absolue" la décision israélienne "d'accélérer les constructions en Judée-Samarie", lors d'un discours pendant une visite officielle au Barheïn.....
Le Parlement israélien (Knesset) a adopté la semaine dernière, en troisième et dernière lecture, une loi controversée qui permettra de légaliser des dizaines d'implantations qui englobent plus de 4.000 unités de logement.
Le projet de loi permet notamment aux résidents des implantations, comme Amona et certaines parties d'Ofra, de s’extraire du contrôle de la Cour suprême. En effet, ils ne risqueront plus de se voir ordonnés leur expulsion par la Cour, puisque, en raison de la rétroactivité de l’expropriation.
Cette condamnation intervient alors que la Turquie et Israël ont ratifié en août dernier, un accord de normalisation de leurs relations diplomatiques. Cet accord de réconciliation met un terme à une brouille diplomatique de six ans entre les deux anciens alliés régionaux.
La chef de la diplomatie de l'Union européenne, Federica Mogherini, a été la première à réagir au vote de la Knesset, et a "exhorté" Israël à "ne pas mettre en oeuvre" la nouvelle loi sur les implantations.
"En adoptant cette nouvelle loi, le parlement israélien a légiféré sur le statut légal de terres à l'intérieur de la Judée-Samarie, ce qui reste au-delà de sa juridiction", a-t-elle notamment déclaré.
Dans ce contexte, la nouvelle loi israélienne en faveur des habitants des implantations viole la législation internationale, a estimé dans le même temps le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
L'Allemagne, la France, la Grande-Bretagne et la Jordanie entre autre, ont également dénoncé ce qu'ils ont qualifié d'entrave à la solution à deux-Etats qui l'axe de paix défendu par la communauté internationale.
Pour leur part, les Etats-Unis ont refusé de prendre position sur la loi.
Source I24News
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