lundi 9 janvier 2017

Rencontre hommage à Władysław Szpilman, le pianiste du ghetto de Varsovie...


 
Ce mardi 10 janvier 2017, vous êtes cordialement invités à rencontrer Mme SZPILMAN pour rendre hommage à Władysław SZPILMAN, le héros du film " Le Pianiste ".....



L'entrée est gratuite cependant en vue du nombre de 110 places, il est préférable pour les personnes de réserver en laissant son nom et prénom au 03.25.42.20.80.

 Le programme de la soirée est :
- Début de la soirée : 18 H accueil par M. SEBEYRAN, Maire-Adjoint de Troyes, chargé de la culture
- Présentation par le Directeur du Conservatoire de la personne de M. SZPILMAN.
- Echange avec Mme SZPILMAN
- Exécution d'une œuvre de Chopin par un membre du Conservatoire
- Nouvel échange avec Mme SZPILMAN
- Exécution d'une œuvre de Monsieur SZPILMAN
- Verre de l'amitié offert par l'Association Culturelle Polonaise

Władysław Szpilman « Władek », né le 5 décembre 1911 à Sosnowiec en Pologne et mort le 6 juillet 2000 à Varsovie, est un pianiste, auteur et compositeur juif polonais. Interprète talentueux et compositeur prolifique, il mène une longue carrière de concertiste, et occupe des fonctions de responsabilité à la radio polonaise.

Le récit autobiographique de sa survie pendant la Seconde Guerre mondiale, publié en 1998 sous le titre Le Pianiste et adapté au cinéma par Roman Polanski, lui donne à titre posthume une notoriété internationale.
Władysław Szpilman reçoit une formation musicale à l’Académie Chopin de Varsovie où il étudie le piano avec Józef Śmidowicz et Alexander Michalowski (en), élèves de Franz Liszt.

Comme tant d’autres musiciens polonais, il part pour Berlin afin de se perfectionner auprès de Leonid Kreutzer (en) et Artur Schnabel ; il étudie aussi la composition dans la classe renommée de Franz Schreker.
En 1933, il rentre en Pologne où il commence une brillante carrière de soliste, tout en donnant des concerts de musique de chambre en compagnie de violonistes renommés tels Henryk Szeryng, Roman Totenberg (en) et Ida Haendel. En 1934, il part en tournée avec le violoniste polonais émigré aux États-Unis Bronisław Gimpel (en).
Il devient pianiste officiel de la Radio polonaise (1935), compose de la musique de film (Wros en 1937, Doktor Murek (en) en 1939), et des chansons populaires qui lui apportent la célébrité. Le 23 septembre 1939, il donne un récital Chopin, avec au programme le Nocturne en do dièse mineur, lors de la dernière émission en direct de la radio polonaise. Les bombes allemandes mettent fin aux programmes qui ne reprendront que six ans plus tard, avec le même récital, toujours interprété par Szpilman.
Le titre original du livre de Szpilman, paru pour la première fois en Pologne dès 1946 et racontant sa survie pendant la Seconde Guerre mondiale à Varsovie sous l’occupation allemande, est Une ville meurt. Il le rédige juste après la guerre, encore sous le coup de la souffrance vécue et y rapporte l’enfer du ghetto, la déportation de sa famille au camp d’extermination de Treblinka à laquelle il a échappé de justesse : quelqu’un, ayant reconnu le musicien célèbre et admiré, l’a soustrait à la foule vouée à la mort, lors du chargement du convoi, dans l’enceinte de transit à Varsovie. Il y témoigne aussi de la solidarité d’amis polonais qui l’ont hébergé après sa fuite du ghetto, ont risqué leur vie pour lui procurer des cachettes, jusqu’à ce qu’il fût découvert peu avant la fin de la guerre par Wilm Hosenfeld, un officier de la Wehrmacht qui lui sauva la vie, alors qu’il mourait de faim dans Varsovie presque totalement détruite.
Le livre de Szpilman est victime de la censure des nouveaux dirigeants communistes car il est tout sauf politiquement correct : après les horreurs de l’holocauste, il est inacceptable de présenter un officier allemand comme sauveur, et Szpilman est contraint de transformer Wilm Hosenfeld en Autrichien. Impensable également de présenter des Polonais ou des Ukrainiens comme collaborateurs dans l’extermination des Juifs de Pologne. Pendant les décennies qui suivent, les éditeurs qui souhaitent republier l'ouvrage en Pologne se heurtent au refus des autorités gouvernementales.
C’est ainsi qu’il faut attendre un demi-siècle avant que, à l’initiative du fils de Szpilman, Andrzej, le livre soit republié sous le titre Le Pianiste, tout d’abord en Allemagne. Rapidement, des éditeurs de tous les continents prennent la suite, convaincus de la nécessité de rendre accessible à un large public ce document exceptionnel sur la Shoah. Grâce au film de 2002 réalisé par Roman Polanski (voir Le Pianiste), qui reçoit de nombreux prix internationaux — dont trois Oscars —, le récit autobiographique de Władysław Szpilman est désormais connu de millions de spectateurs.
Après la guerre, Szpilman apporte une contribution majeure à la renaissance de la vie musicale polonaise, occupant notamment la direction du département « musique » de la radio nationale jusqu’en 1963. Durant cette période, il compose plusieurs œuvres symphoniques et quelque 500 chansons, de la musique de film et des pièces radiophoniques.

Dans les années 1950, il écrit également des chansons pour les enfants, qui lui valent le prix de l'Union des Compositeurs Polonais en 1955. Il donne parallèlement des concerts en soliste et se produit avec les violonistes Bronisław Gimpel, Roman Totenberg et Tadeusz Wroński (pl).
En 1961, il fonde le premier festival polonais de musique populaire Musique sans frontières de Sopot.
Après avoir subi les épreuves de la guerre, il ne peut reprendre sa carrière de soliste concertiste, n’étant plus en mesure d’en supporter la tension nerveuse. Mais il enregistre d’innombrables programmes en studio pour la radio (parmi lesquels de nombreuses créations) et continue à donner des concerts de musique de chambre, essentiellement avec son ami le violoniste Bronisław Gimpel avec lequel il fonde en 1963 le légendaire « Quintette de Varsovie » lequel se produit jusqu’en 1986 lors de centaines de tournées de concerts dans le monde entier.
Il meurt à Varsovie le 6 juillet 2000, à l'âge de 88 ans.
 

Source Eventeri et Wikipedia
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