mercredi 11 janvier 2017

Le FBI a rouvert son enquête sur le meurtre d'un attaché militaire israélien à Washington...



Après avoir reçu de nouvelles informations d'un terroriste international notoire, le FBI a rouvert son enquête sur le meurtre en 1973 d'un attaché militaire israélien à Washington. Depuis plus de 40 ans, les proches de Joe Alon attendent toujours que justice soit faite tandis que, faute de preuves, l'enquête a été abandonnée il y a plusieurs années.....



La fille de Joe Alon, Yael Alon-Rosenschein était l'invitée du Journal de Jean-Charles Banoun mardi soir sur i24news.
Après avoir expliqué qu'elle avait eu accès aux éléments de l'enquête suite à une requête déposée auprès de la Cour suprême, elle a déclaré que "les autorités n'ont pas examiné le dossier d'une manière correcte".
"44 ans après l'assasinat les points d'interrogation restent les mêmes sur ce qui s'est passé aux Etats-Unis", ajoute-t-elle, en rappelant le contexte tendu de cette période qui a précédé la guerre de Kippour en 1973.
Or, l'obstination d'un journaliste du New York Times n'a pas laissé le FBI indifférent.
Les nouvelles informations, révélées par le journaliste du New York Times Adam Golberg, suivent la piste du terroriste Ilich Ramírez Sánchez, plus connu sous le nom de Carlos, emprisonné en France a perpétuité pour quatre attentats commis il y a 30 ans.
L'activiste d'extrême gauche pourrait aussi être la pièce manquante dans cette affaire.
Le journaliste l'a contacté pour connaître son implication présumée dans le meurtre de Joe Alon, ou bien pour savoir s'il avait été en contact lui-même avec l'un des meurtriers.
Dans un courrier, Carlos exige de l'argent en contrepartie d'informations. Alors que la requête a été refusée par Adam Goldberg, ce même courrier a éveillé les soupçons du FBI, qui a alors envoyé l'un de ses agents interroger directement le terroriste.
Selon le NYT, ces auditions ont apporté de nouveau éléments: en 1970, des vétérans américains du Vietnam, sympathisants de la cause palestinienne naissante, ont rencontré à Paris un Syrien membre du groupe septembre noir.
Les vétérans lui auraient demandé comment se rendre utiles. Le Syrien leur aurait suggéré de tuer, aux Etats-Unis, l'attaché militaire.
Les informations n'ont pas encore pu être entièrement recoupées mais lorsqu'elle a appris la nouvelle, la famille de Joe Alon a exprimé sa stupéfaction.
Interrogée sur l'éventualité d'un assassinat commis par l'un de ses sympathisants pro-palestiniens, la fille d'Alon a confié à i24news que cette piste était envisageable.
"C'est possible que mon père ait eu des ennemis. C'était une période sensible", a-t-elle indiqué.
Joe Alon est le seul officiel ou militaire israélien mort dans l’exercice de ses fonctions aux Etats-Unis.
Source I24News
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