lundi 29 février 2016

Plutôt que de sauver des vies, armer les soldats en permission pourrait s’avérer être risqué




En 2006, après des années d’attaques suicides incessants des Palestiniens, l’armée israélienne avait interdit aux soldats de ramener chez eux leurs armes de service, car cela a toujours été le moyen le plus courant utilisé par les soldats pour attenter à leurs propres vies...



La décision de restreindre l’accès à leurs armes lorsqu’ils ne sont pas en service actif est l’une des raisons que l’on invoque pour expliquer la réduction de 40 % du nombre de suicides dans l’armée, selon une étude conjointe établie entre l’armée et l’hôpital Sheba de 2010.
Une autre étude publiée en janvier par la revue European Psychiatry, a révélé que ce chiffre était encore plus élevé. Selon ce rapport, les stratégies de prévention du suicide dans l’armée israélienne ont réduit le nombre de suicides dans l’armée de 57 %.

Lundi, le chef d’état-major Gadi Eizenkot est revenu sur cette restriction en obligeant désormais les soldats à ramener leurs armes pendant leurs congés. La décision a été prise en pleine vague de la violence qui s’abat en Israël et en Cisjordanie, et en particulier suite à une attaque terroriste qui a eu lieu la semaine dernière au cours de laquelle un soldat en permission et sans son arme de service, Tuvia Yanai Weissman, a été poignardé à mort dans un supermarché en Judée-Samarie alors qu’il se précipitait sur les deux terroristes.


Source JerusalemPlus