dimanche 31 janvier 2016

La certification casher coûte 770 millions de dollars à l’économie d'Israël



La certification casher coûte à l’économie israélienne environ 770 millions de dollars par an, a estimé le ministère des Finances. La certification ajoute environ 5 % du coût de la production alimentaire, selon un rapport préliminaire du ministère...



Jusqu’à 152 millions de dollars du coût est dû au quasi-monopole sur la supervision casher par le Grand Rabbinat d’Israël, qui impose des exigences rigoureuses supérieures à celles demandées en dehors d’Israël, selon le rapport.
Si le Grand-Rabbinat d’Israël n’existe sous ce nom que depuis la création de l’État d’Israël, l’institution, au moins en tant que grand-rabbinat de Jérusalem, est beaucoup plus ancienne et remonte à l’époque où la Palestine faisait partie de l’Empire ottoman.
Aujourd’hui, le Grand-Rabbinat administre la vie religieuse juive en Israël et particulièrement toutes les questions relatives au mariage et au divorce des Israéliens juifs.
Quant à la fonction de grand-rabbin d’Israël, elle est répartie sur deux titulaires, le grand-rabbin séfarade et le grand-rabbin ashkénaze.
Depuis le XVIIe siècle (et jusqu’à aujourd’hui pour les séfarades), la communauté juive de Jérusalem possède à sa tête un grand-rabbin, appelé en hébreu Rishon LeTzion (ראשון לציון – le premier à Sion).
En 1835, les autorités turques reconnaissent officiellement le Grand-Rabbin (Hakham Bachi) de Constantinople et de l’Empire. Le firman précise que le Hakham Bachi est choisi par les Juifs mais que ce choix doit être ratifié par le sultan ottoman.
En 1841, les autorités turques reconnaissent officiellement le grand-rabbinat de Jérusalem (comme ceux d’autres grandes villes de l’Empire) et accordent donc au Rishon LeTzion le titre de Hakham Bachi.
Le Rishon LeTzion était à l’origine le grand-rabbin de toutes les communautés de Jérusalem et non des Séfarades seulement.
Carol Iancu ajoute que tous les Rishonim furent nommés après une carrière fertile en déplacements, en fonctions d’administration ou d’enseignement ou de justice, en publications en de nombreuses villes de la diaspora séfarade, de Constantinople à Amsterdam.


Source Israel Valley