mardi 28 avril 2015

Vexée par un arrangement entre la justice et un officier de Tsahal, la victime rend publique le harcèlement qu'elle a subi via facebook !


La soldate de Tsahal, May Fatal, a écrit un poste public sur sa page Facebook ce lundi. A travers son message, May s'est identifié publiquement comme étant la victime d'un harcèlement sexuel de la part de l'ancien commandant du bataillon Tzabar de la brigade Givati, le lieutenant- Colonel Liran Hajbi. Celle-ci s'est décidé a monter au créneau en raison de " la faible punition qu'il a reçu compte tenu de ce qu'il a fait "....Détails...


Hajbi est entré en négociation de plaidoyer en Mars. Durant ses discussions, il a accepté de reconnaitre les accusations de conduite indigne d'un officier mais en echange, son casier judiciaire restera vierge.

Il a également été immédiatement mis en retraite de l'armée israélienne après 18 années de service.
Fatal n'a pas accepté que l'acte d'accusation ne comprennent pas les fais de harcèlement sexuel dont elle a été victime : " Le Lieutenant-colonel Liran Hajbi est un officier de valeur qui a combattu dans plusieurs guerres mais il est aussi le commandant qui m'a harcelé sexuellement. Il y a ceux qui choisissent de se souvenir de lui pour son grade et ses médailles mais je ne me souviens que des actes répugnants qu'il a menées contre moi et du traumatisme qui me suivra probablement pour le reste de ma vie. « Un héros d'Israël » devrait recevoir une citation, une médaille ou une décoration du chef du personnel mais il n' est pas au-dessus de la loi ".

Hajbi
 

Elle a poursuivi en décrivant ses sentiments d'impuissance : " Je n'ai jamais cru que je viendrais à comprendre les femmes qui ne viennent pas déposer des plaintes parce qu'elles savent à l'avance à que les harceleurs sexuels en Israël ne risquent quasiment rien...".
Selon Fatal, Hajbi a ignoré les explications claires qu'elle lui a donné, lui faisant comprendre qu'elle n'avait aucune envie d'avoir une relation avec lui en dehors de celle entre un commandant et un soldat.
L'enquête militaire sur le comportement de Hajbi a commencé en Novembre 2014, a la suite des soupçons de son implication dans des actes indécents et de harcèlement sexuel contre deux femmes soldates.
À la fin de l'enquête, une négociation de plaidoyer a été atteint, selon laquelle il accepterait des accusations de conduite indigne d'un officier.

 
Hajbi, a gauche

L'avocat de la défense, le colonel Asher Halperin, qui représentait Hajbi durant la négociation, a répondu  en disant : "Le lieutenant-colonel Liran Hajbi a été libéré de l'armée et a accepté l'acte d'accusation concernant une conduite indigne d'un officier, de nombreux articles de presse sur l'affaire sont parus, c'est une punition très grave.
La plaignante a choisi de présenter une histoire complètement différente, plusieurs mois après son interrogatoire, sur Facebook.
Rappelons-nous que c' est la même plaignante qui, par l'intermédiaire de son avocat, a accepté et approuvé le plaidoyer. Nous ne pouvons que demander pourquoi, immédiatement après la signature, elle est entrée en contradiction totale avec sa position initiale. Le poste de Fatal insinue que son histoire est vraie mais rappelons que le test du polygraphe ( detecteur de mensonges ) a eu des résultats non concluants. Dire que Hajbi a refusé le test polygraphique est un mensonge...".

Source Koide9enisrael