mercredi 28 janvier 2015

Netanyahu accuse l’Iran de préparer «un nouveau génocide»

 Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le 18 janvier 2015 à Jérusalem
 
En pleine campagne pour les législatives anticipées en Israël, Benjamin Netanyahu ne joue pas l'apaisement avec l'ennemi iranien. Le Premier ministre israélien a saisi l'occasion de la journée mondiale du souvenir de l'Holocauste pour affirmer sa détermination à empêcher l'Iran d'avoir la bombe atomique et de commettre un «nouveau génocide» contre les Juifs...


La force juive
 
«Certaines choses ne changent pas. Mais je peux vous dire, moi, ce qui a changé. Nous avons changé. Les Juifs ont changé. Nous ne sommes plus ce peuple sans État cherchant sans fin un refuge. Nous ne sommes plus un peuple impuissant suppliant les autres de nous aider», a-t-il dit, «Aujourd'hui nous sommes capables de nous protéger et de défendre notre liberté».
«Les ayatollahs iraniens nient la réalité de l'Holocauste tout en préparant un nouveau génocide contre notre peuple. Que les choses soient claires : le peuple juif se défendra par lui-même contre toute menace», a-t-il dit.
 
L'accord nucléaire de la discorde
 
Les alliés d'Israël, prompts en c emoment à vouloir dialoguer avec l'Iran, n'ont pas été épargnés par Benjamin Netanyahu: «L'accord nucléaire que les grandes puissances cherchent actuellement à conclure avec l'Iran laisserait la République islamique en mesure de produire l'arme nucléaire en quelques mois»
«Il ne manquerait pas de déclencher dans la région une course à l'arme nucléaire qui transformerait le Proche-Orient en un baril de poudre. Un tel accord est tout bonnement inacceptable pour Israël. Nous nous y opposerons, et vigoureusement», a-t-il dit.
 
La CPI «antisémite»
 
M. Netanyahu s'est alarmé d'un retour de l'antisémitisme, non seulement dans «l'intolérant Proche-Orient» mais aussi en Occident. Sans doute emporté par sa fougue et le souci de plaire à son électorat à l'aune d'élections cruciales, le Premier ministre israélien a accusé des organisations internationales d'être antisémites.
Il a évoqué les actions du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, de la Cour pénale internationale et d'autres organisations pour dénoncer une «offensive» contre «la seule démocratie» de la région. «Cette obsession vis-à-vis des Juifs et de leur État porte un nom. Cela s'appelle l'antisémitisme», a-t-il déclaré.
Source 20 Minutes