lundi 28 avril 2014

Les Palestiniens vont poursuivre leurs adhésions aux institutions internationales


Le "Conseil central palestinien" a adopté dimanche un plan prévoyant la poursuite des démarches d'adhésion à une soixantaine d'instances de l'ONU et accords internationaux, a annoncé dimanche soir un participant à la réunion de cette instance dirigeante de la dite "Organisation de libération de la Palestine" (OLP)...

Le Conseil, réuni autour du président de l'AP Mahmoud Abbas affirme la nécessité pour la direction palestinienne de continuer les adhésions aux agences des Nations unies et aux conventions internationales, selon le plan palestinien qui a été adopté, et selon le communiqué final lu par le secrétaire général du Parti du peuple (ex-communiste) Bassam Salhi.
Le Conseil fait également porter à Israël l'entière responsabilité de l'échec des efforts internationaux et américains pour parvenir à un règlement du conflit par les négociations, à deux jours de l'échéance des pourparlers sous l'égide du secrétaire d'Etat américain John Kerry. Le Conseil a dénoncé la poursuite des implantations, y compris et surtout à Jérusalem-est, bien qu'annexé par Israël depuis longtemps, et la non-libération du dernier groupe de prisonniers par Israël, qui affirme pour sa part que ce refus est justement dû entre autres au refus de l'AP de ne pas poursuivre les négociations.
Mahmoud Abbas avait signé début avril les demandes d'adhésion de la Palestine à 15 accords et traités internationaux, à commencer par les Conventions de Genève sur la protection des civils, bien qu'il avait consenti à suspendre ces initiatives jusqu'à la fin des pourparlers.
La direction de l'OLP a estimé que le refus d'Israël de libérer le 29 mars un quatrième et dernier contingent de prisonniers, en réclamant une prolongation des négociations de paix au-delà du 29 avril, la déliait de son engagement.
Le Conseil central palestinien exige quant à lui pour une reprise des négociations, toute une série de conditions : Israël doit s'engager sur la référence aux lignes de 1967 (les lignes d'armistices de 1949), arrêter complètement la constructions dans les Territoires revendiqués et libérer encore des prisonniers.
Il donne à Israël trois mois pour convenir d'un accord sur les lignes de 1967 préalablement à toute discussion sur quelque autre question que ce soit, y compris la sécurité, afin de parvenir à un accord de paix.
Enfin, le Conseil rejette la campagne d'Israël contre l'accord de réconciliation signé mercredi entre l'OLP et le mouvement islamiste et terroriste Hamas.
Cet accord a rendu furieux Israël qui a décidé de sanctionner l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, l'accusant d'enfoncer le processus de paix parrainé par Washington dans la crise en s'alliant à un groupe terroriste qui ne reconnaît pas même l'existence d'Israël.

Source I24News