dimanche 30 mars 2014

Un haut dirigeant militaire US visitera Israël


Le chef d'état-major des armées des États-Unis se rendra en Israël afin de discuter des intérêts stratégiques communs aux deux pays, après que le ministre de la Défense israélien a irrité Washington en critiquant la politique étrangère américaine. «Le général Martin Dempsey quittera ce week-end pour une visite en Israël ", a déclaré un communiqué de l'armée israélienne publié samedi. Les discussions "porteront sur les questions d'intérêt stratégique mutuelles, et sur le renforcement de cette importante relation de défense", a-t-il dit...



"En Israël, le président rencontrera l'armée israélienne dans le cadre de l'engagement inébranlable des Etats-Unis à la sécurité d'Israël , et discutera des questions d'importance stratégique".
La radio publique israélienne a affirmé que Dempsey se réunira dimanche avec le ministre de la Défense Moshe Ya'alon, qui plus tôt ce mois-ci, a rendu furieux le secrétaire d'État des États-Unis John Kerry en déclarant que l’Amérique inspirait la "faiblesse" dans le monde, en particulier en Chine et en Ukraine.
Le ministre israélien avait laissé entendre qu'il serait favorable à une frappe unilatérale contre le programme nucléaire iranien, dénonçant le choix de Washington de négocier avec Téhéran.
Par la suite, au cours d'une conversation téléphonique avec son homologue américain Chuck Hagel, Ya'alon avait tenté de calmer le jeu en lui affirmant qu' "il n'y avait pas dans (ses) commentaires de critique ou d'intention de blesser les États-Unis".
Dans un communiqué officiel suivant la conversation entre Ya'alon et Hagel, le Département de la Défense américain s'est abstenu de qualifier les déclarations de Ya'alon d'excuses, se limitant à affirmer qu'Hagel avait remercié Ya'alon pour ses clarifications.
Le lendemain, les États-Unis se sont dits "déçus par l'absence d'excuses" du ministre israélien de la Défense Moshe Ya'alon.
"Nous avons encore des préoccupations au sujet du type de comportements de Ya'alon", avait déclaré la porte-parole du département d'État Jen Psaki au cours d'une conférence de presse. "Je pense que nous avons clairement exprimé notre mécontentement par ses commentaires offensants et des excuses serait une prochaine étape naturelle."
Source I24News