jeudi 30 janvier 2014

Salaires des patrons israéliens 42 fois le salaire moyen


Chaque année, le centre Adva publie un rapport intitulé  » situation sociale « , ce rapport traite de la réalité économique et sociale en Israël. Cette année, le rapport révèle des énormes disparités de salaires entre les travailleurs ordinaires, les cadres supérieurs et les patrons. Le rapport, rédigé par les Docteur Shlomo Swirski , Etty Connor-Attias et Ariane Ophir, classe Israël parmi les pays du monde occidental où les inégalités sociales sont les plus élevées, entre autres, notamment en ce qui concerne les écarts de salaire entre les patrons et les employés.



En 2012, l’écart entre les cadres supérieurs et les autres employés étaient extrêmement élevés. Selon les données, le coût salarial moyen des chefs d’entreprise des sociétés cotées au   » TA 100  » sont 42 fois plus élevés que le salaire moyen ( le salaire moyen pour 2013 est de 9018 NIS/Mois soit environ 2 000 euros).
Le rapport note que les coûts des salaires des dirigeants et des cadres supérieurs ont subi une baisse depuis 2011, cela est probablement dû aux critiques publiques et aux modifications des lois. Cependant, le coût des salaires des patrons des 100 plus grandes sociétés cotées à la bourse de Tel-Aviv ( TA-100 ) est encore très élevé et se situe en moyenne à un salaire annuel de 4.519.000 NIS !
Le rapport du centre Adva note également des écarts entre les différents groupes de la population israélienne : le sexe, l’origine ethnique et la nationalité. Par exemple, le rapport souligne l’inégalité des salaires entre les femmes et les hommes. Ainsi, en 2012, le salaire moyen des femmes ne représentait que 66 % du salaire moyen des hommes. Cependant de nombreuses femmes ont choisi un temps partiel, en réajustant les données, on se rend compte que l’écart salarial en Israël entre le salaire horaire des femmes et des hommes est de 16,3%.
En 2012, le revenu mensuel d’un israélien ( employé municipal ) d’origine Ashkenaze était de 42 % supérieur à la moyenne, pour un séfarade, de 9 % supérieur à la moyenne et pour un arabe israélien inférieur de 34 % !

Source Tel-Avivre