dimanche 22 décembre 2013

La Ligue arabe rejette le plan de sécurité de John Kerry pour la Judée-Samarie !


La Ligue arabe a rejeté samedi le plan de sécurité mis en avant par le secrétaire d'Etat américain John Kerry. Ce plan aurait permis une présence limitée de troupes de Tsahal dans les frontières d'un futur Etat palestinien en cas d'accord de paix entre Israël et les Palestiniens. Lors d'une réunion d'urgence qui c'est tenue samedi en présence du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et du secrétaire général de la ligue arabe Nabil Al-Arabi, il a été décidé que pas un seul soldat israélien ne pourrait rester en Judée-Samarie !



Selon l'agence de presse Reuters, la ligue arabe a declaré que : " les propositions américaines qui garantissent a Israël une continuité de contrôle de la vallée du Jourdain sous prétexte de sécurité sont inacceptables ".
Parmi les principaux éléments du plan Kerry, les États-Unis prévoient une série de points de passage le long de la frontière entre la vallée du Jourdain et la Jordanie, ces passages seraient contrôlés conjointement par Israël et l'Autorité palestinienne. Toute la frontière, cependant, resterait sous contrôle israélien complet avec une présence symbolique de la sécurité palestinienne. Ces dispositions seraient en place pendant de nombreuses années, mais pas nécessairement de façon permanente, ce qui implique que dans une future nouvelle ère de stabilité et de confiance mutuelle, Israël pourrait transférer davantage de pouvoirs aux Palestiniens.
Les États-Unis feraient appel à des drones et autres équipements de haute technologie pour fournir des renseignements en temps réel sur les menaces terroristes et toute autre activité illégale le long de la frontière.
L'Autorité palestinienne auraient rejeté le plan au début du mois. L'Autorité palestinienne est fermement opposé à toute présence militaire israélienne dans la vallée du Jourdain ou ailleurs dans son futur état.
De plus, l'autorité palestinienne a déclaré que " le grand Jérusalem ", qui inclurait des villes et villages voisins de la ville, serait divisé : Le côté Jérusalem-est de la ville servira de capitale de l'Etat palestinien alors que la partie occidentale serait la capitale d'Israël.
L'autorité palestinienne ne définie pas clairement le futur status de la vieille ville de Jérusalem qui est au cœur du conflit.
Sous la pression des États-Unis, Israël et les Palestiniens ont repris les négociations en Août après un arret de trois ans. Les deux côtés se seraient rencontrés plus de 20 fois depuis que Kerry a pris le dossier en main.
Kerry était encore dans la région la semaine dernière, il a rencontré le Premier ministre Benjamin Netanyahu ainsi que Abbas et le président Shimon Peres.


Source Koide9enisrael