jeudi 14 novembre 2013

Tsahal envoie 148 personnes, medecins et defense civile, pour secourir les philippins

  
Tsahal va mettre en place un grand hopital de campagne afin de soigner les blesses de la grande tempete qui a touche les Philippines, et qui a fait plusieurs milliers de morts. Dans les zones de la catastrophe il continue de regner le chaos, et le manque d'eau potable et de nourriture s'aggrave. Tsahal doit envoyer aujourd'hui une delegation composee de 125 personnes des forces medicales de Tsahal et de la defense civile afin d'apporter une aide humanitaire aux victimes du typhon qui a touche les Philippines.


Le point central de cette aide est base sur les soins medicaux portes aux blesses, et ce grace a un grand hopital de campagne qui sera installe aux alentours d'un des lieux sinistres. Le ministre de la defense, Moshe Ya'alon, a valide ce depart. "Nous donnerons aux philippins la meilleure aide possible", a declare Ya'alon.


La decision d'envoyer une delegation a ete prise apres une evaluation de la situation dirigee par le chef d'etat-major lui-meme, le Lieutenant-general Benny Gantz, et a sa tete se tiendra le commandant de l'unite de secours national, le colonel Ramtin Sabati, et le commandant d'hopital, adjoint du medecin chef charge de l'hygiene, le colonel et docteur Doudou Dagan. Suite a la situation sur le terrain l'hopital de Tsahal devrait etre tres grand et comprendre des salles d'urgences et de traitement des traumatismes, une salle d'operation, et une partie des medecins militaires qui partiront seront des medecins reservistes requisitionnes. En plus de cela, des soldats combattants de l'unite de secours et de sauvetage seront aussi envoyes avec du materiel special.
La delegation decollera de l'aeroport Ben Gourion aujourd'hui a 14 heures a bord de deux avions civils qui ont ete requisitionnes pour cette mission, avec 100 tonnes de materiel, de nourriture et d'eau. Les avions sont censes atterrir jeudi matin a l'aeroport de Cebu, qui se trouve a environ 100 kilometres de la ville de Tacloban qui a ete si durement touchee.



La delegation comprendra 148 personnes, la plupart d'entre-elles etant des soldats, et environ 50 representants de differents ministeres (affaires etrangeres, defense, defense civile et securite). La moitie de ces personnes sont des medecins ou du personnel medical, les autres etant des forces de secours et de sauvetage ainsi qu'une force de securite militaire.
"Nous allons nous concentrer sur Tacloban ou un autre centre sinistre, au nord de l'aeroport de Cebu, et en coordination avec les philippins", a dclare le responsable de la delegation, le commandant de l'unite de secours et de sauvetage national, le colonel Ramtin Sabati. "Nous prendrons avec nous de l'eau et des provisions pour nos troupes, ainsi que des moyens de filtrage d'eau pour les victimes, un grand hopital de campagne capable d'apporter presque les memes services qu'un hopital normal : urgences, trauma, maternite, operations et medecine communautaire. Il est prevu que nous soyons la-bas deux semaines, mais selon mon experience, pour tout ce qui est lie au transfert des malades vers les institutions medicales locales, il est fort possible que l'on doive rester un peu plus que deux semaines".



Sur la zone sinistree le chaos regne encore, alors que le principal probleme reste le manque d'eau potable et de nourriture. Eyal Reinich, de l'organisation d'aide de la croix rouge francaise a decrit la situation : "les visions sont dures, la destruction ici est d'un niveau hollywoodien et rappele les films catastrophes. Il ne reste rien de la ville ou nous nous trouvons, rien que des tas de boue enormes. Il est possible de voir des bateaux qui sont arrives de loin et ont coupe des ecoles de la ville en deux, des camions qui ont ete emportes et ont detruits des maisons".
Reinich a raconte que sur place il manque de l'eau, de la nourriture et des medicaments, et que si ces choses-la ne sont pas apportes rapidement une catastrophe pourrait arriver. "Si on ne s'occupe pas d'eux nous ne pourrons pas proteger ces gens des maladies contagieuses, et des epidemies pourraient se declencher", a-t-il prevenu. "Meme si nous nous trouvons dans la zone de la catastrophe, il y a encore ici des villages et des zones entieres ou il est tout smplement impossible d'arriver. L'armee philippine, aidee par les delegations de sauvetage et de secours du reste du monde, essaie de creer des ponts, mais pour l'instant des zones entieres sont toujours coupees du reste du monde et personne ne sait ce qu'il se passe la-bas".

Source Haabir-haisraeli.over-blog