mardi 29 octobre 2013

Mayan Yogev, la femme sergent de Tsahal qui a soigne des centaines de syriens


La paramedic de l'unité de reconnaissance du Nahal, le sergent Mayan Yogev, a déjà réalisé sur le terrain une trachéotomie à une petite-fille de 12 ans et a soigné un blessé touché par une balle dans la tete. "En quelques mois elle a vu des choses que les paramedics ne voient pendant pas pendant une décennie".


La paramedic la plus occupée de Tsahal : le sergent Mayan Yogev, paramedic de l'unité de reconnaissance de la brigade Nahal responsable du secteur de la frontière avec la Syrie dans le nord du Golan, est devenue ces derniers mois, a contrecoeur, une des personnes du personnel médical de Tsahal la plus occupée. Bientôt le sergent Yogev et ses amis termineront leur exigeante période de service opérationnel dans le Golan, et retourneront s'entrainer avec son régiment, mais entre-temps elle a soigné des centaines se blessent Syriens, dont des femmes et des enfants.
"Sur une période de quelques mois elle a accumulé une expérience et vu des choses que des paramedics plus anciens n'ont pas vues en une décennie", a raconté un haut responsable du Nahal, "elle n'a pas hésité un seul instant. Il y a eu des cas ou elle a soigné sur le terrain un blesse par balles à la tete, et elle a même realise une trachéotomie à une petite-fille de 12 ans qui était grièvement blessée et dans un état critique".
"Tsahal refuse de reveler le nombre exact, mais selon les estimations au moins 800 Syriens ont ete soignés en Israël depuis le début de l'année. Ceux qui ont ete grievement blessés ont été évacué sur les hôpitaux de Nahariya, de Safed et de Tibériade, et d'autres ont reçu les premiers soins au sein de l'hôpital de campagne que Tsahal a mis en place au mois de mars dans une de ces positions située à la frontière. L'affluence est tellement importante que les médecins appartenant au régiment des parachutistes qui se sont entrainé dans le Golan ont dû apporter leur aide à l'équipe médicale de l'unité d'infanterie et de reconnaissance du Nahal.
L'activité du sergent Yogev, âgée de 20 ans et originaires du kibbuts Tsuba situé à cote de Jérusalem, ne se resume pas qu'à des soins apportés à des blesse. En tant que paramedic combattante elle a participé aux opérations qui ont eu lieu le long de la frontière avec la Syrie, dont des embuscades, côte a coté avec les combattants des unités d'élite de son bataillon. "Nous cela ne nous a pas étonné", raconte son grand frère, "elle a une forte personnalité, qui lui permet de faire face à des scènes difficiles mais aussi à de nombreux défis, sans crainte et sans peur".
"Quand elle rentre chez elle Mayan sort et se distrait, et elle raconte combien elle croit en ce qu'elle fait là-bas et sans poser de questions. Elle dit qu'a la frontière elle rencontre des gens qui demandent de l'aide et elle ne se lance pas dans des histoires d'héroïsme. Quand elle était au lycée elle disait déjà vouloir faire un service militaire qui a du sens, apporter de l'aide et sauver des vies".
Son père, David Yogev : "pour elle ça a toujours été important d'apporter quelque chose à la communauté et aux autres, et son activité de ces derniers mois m'emplit de fierte".
Ses amis de l'unité on raconte que : "elle n'hésite pas à venir avec les troupes sur les points sensibles du secteur, et elle soigne chaque Syrien qui arrive à la frontière sans réfléchir à deux fois, comme si c'était un soldat de Tsahal. Son objectif est tout d'abord de sauver des vies".
La moitié de ceux qui finissent le cours de paramedic de Tsahal, qui dure un an et commence quatre mois avant l'enrôlement, sont des femmes. À aujourd'hui il y a des femmes paramedics dans presque tous les bataillons. Bientôt une femme va marquer l'histoire de Tsahal en remplaçant le capitaine X, le médecin de l'unité d'élite Duvdevan, et servir en tant que médecin dans une unité combattante d'élite.
En preparation a son poste, la première femme médecin Duvdevan passe un cours de combat contre le terrorisme, et prendra une part importante dans les opérations de cette unité d'élite. Pour avoir ce poste prestigieux elle a dû se confronter à d'autres médecins militaires, et elle a ete selectionnee après avoir servi en tant que médecin de bataillon et comme médecin officier dans un régiment d'artillerie.

Source Haabir-haisraeli.over-blog