mardi 29 octobre 2013

La différence entre la loi musulmane (la Chari’a) et la loi juive (la Halakha)


Il y a une littérature abondante comparant et opposant les lois religieuses du judaïsme et de l’islam (connues, respectivement sous le nom de Halakha et de Charia ) ; par exemple , Jacob Neusner et Tamara Sonn ont publié un livre en 2002 intitulé Comparaison des religions sous l’angle de la loi: le judaïsme et l’islam. Il y a une longue histoire et un grand nombre de règlements pour en faire l’examen, sans parler des philosophies qui sont les principes directeurs, des figures majeures et des changements intervenus dans les temps modernes . 

Mais quand on en vient à l’application de ces lois antiques à , disons , New York City, leur différence est plus simple et plus évidente. Les juifs cherchent à appliquer leur droit seulement à eux-mêmes et les musulmans veulent l’ appliquer à tous, depuis l’obligation de respecter leur prophète Mahomet jusqu’à l’interdiction du porc.
A titre d’exemple , Joseph Berger écrit dans un article paru aujourd’hui dans le New York Times, « Out of Enclaves, a Pressure to Accommodate Traditions »»[« En dehors des enclaves, une pression [se fait sentir] pour faire accepter les traditions (NDLT)] , à propos de l’affirmation d’environ 330.000 juifs haredim [« littéralement « craignant Dieu » (NDLT)] de New York (également connus en tant que juifs ultra- orthodoxes) sur certaines questions importantes pour eux , comme un maître nageur femme – seulement durant le temps de natation réservé aux femmes dans une piscine municipale à Williamsburg , Brooklyn , le fait d’utiliser de l’eau à partir de puits d’eau souterraine pour cuire le pain non levé (matsa) , le fait de séparer les hommes et les femmes dans un service de bus public entre les quartiers ultra-orthodoxes à Williamsburg et Borough Park , metzitzah b’peh ( un rituel de circoncision) , et le fait de garder les bibliothèques publiques qui se trouvent dans leurs quartiers ouvertes le dimanche.
Cependant Berger considère ces exigences comme une menace : «Bien que ces incidents n’aient pas de répercussions au-delà des enclaves hassidiques de New York, pris ensemble ils soulignent un ascendant religieux face aux autorités laïques de la ville d’une manière qu’on n’avait pas vue depuis des décennies.  »
Mais il ébranle aussi la force de sa propre argumentation alarmiste en citant les propos d’ un dirigeant haredi , Alexander Rapaport : « Je n’approuve pas tout comportement qui impose votre mode de vie aux autres.  » Et c’est là que réside la principale différence avec la Chari’a , où les islamistes veulent imposer leurs façons de vivre à la population dans sa totalité.
Source JerusalemPlus