mercredi 24 juillet 2013

48% des Arabes pensent qu’un jour un Etat palestinien remplacera Israël

 
 
Selon une enquête d’opinion conduite par le sociologue Sammy Smooha de l’université de Haifa, avec Israel Democracy Institute, auprès de 700 arabes et 700 Juifs, une majorité d’Arabes israéliens estiment qu’ils auraient raison de lancer une intifada ou de se soulever si leur situation ne s’améliore pas. En même temps, plus de la moitié de ces Arabes se sentent d’accord avec le fait de vivre dans un Etat dont la culture est israélienne-hébraïque.


48% des Arabes disent qu’ils pensent qu’un jour un Etat palestinien remplacera Israël, alors que seulement 19% d’entre eux étaient de cet avis en 2003.

82% accusent Israël de la « Naqba » ou exode palestinien résultant de la guerre de 1948, considéré comme une catastrophe. En 2003, seulement 13% des Arabes avaient participé à la commémoration de la « Naqba » au moins une fois dans leur vie, ce nombre s’est hissé à 48% en 2012.

31% des arabes interrogés disent ne pas croire que des millions de Juifs ont été massacrés durant l’holocauste, contre 28% en 2003.

65% des Arabes déclarent qu’Israël a le droit d’exister en tant qu’Etat Juif et démocratique en 2003; mais ce chiffre est tombé à 47% en 2012.

Cependant, les Arabes israéliens ont le désir de s’intégrer à la société israélienne. 42% ont dit préférer vivre dans des quartiers juifs, et plus d’un tiers veulent que leurs enfants fréquentent des lycées juifs. Près des trois quarts désirent que les partis politiques arabes adhèrent aux coalitions gouvernementales israéliennes.

55% disent préférer vivre en Israël plutôt que dans un autre pays, mais ce chiffre est inférieur aux 71% constatés en 2007.

Par ailleurs, les trois quarts des Juifs pensent que les Arabes doivent avoir autant de droits que de devoirs viv à vis de la société, et 56% disent qu’Israël devrait permettre aux Arabes d’administrer leurs propres institutions éducatives, religieuses et culturelles. Ils n’étaient que 49% l’année dernière dans ce cas. Plus de la moitié des Juifs ayant répondu à l’enquête disent qu’ils accepteraient que des partis arabes appartiennent à la coalition gouvernementale.

Cependant, 65% craignent que les Arabes ne mettent en danger l’Etat à cause de leur volonté de changer son caractère Juif, alors qu’ils étaient 72% en 2003 ; par ailleurs, 58% d’entre eux évitent les zones arabes d’Israël.
 

 
Iran

Victime de la répression lors de la « révolution des étudiants » qui a avorté en 1999, à l’époque de la présidence de Khatami — une centaine de morts et plus de 5000 blessés en quelques jours –, un chef de la rébellion emprisonné, Roozbeh Farahanipour, dénonce la « soi disant modération » et le fanatisme islamiste implacable du bras droit de Khatami, Hassan Rouhani, l’actuel président élu. Dans un discours mémorable, cet homme avait traité les étudiants d’agents corrompus de l’étranger que le peuple vigilant et zélé (les Gardiens de la Révolution et les milices bassijis) devait écraser dans le sang pour sauver « notre bien aimée Révolution ».
 

Liban

- Les Libanais d’Afrique de l’Ouest sont visibles de Dakar à Abidjan, de Lagos à Luanda. Ils forment une communauté de quelque 300.000 membres, prospère et très ancienne, sur les cinq millions de membres de la diaspora dans le monde. Aujourd’hui les Libanais brillent dans la banque, l’import-export, l’immobilier ou les professions libérales, avocats, médecins, ingénieurs…, mais sont infiltrés par des agents du Hezbollah. Un avion reliant Cotonou à Beyrouth s’écrase au décollage. L’accident fait plus de 100 morts. Dans les bagages de l’une des victimes, on découvre deux millions de dollars en liquide, fruit d’une collecte faite dans toute l’Afrique par un membre du Hezbollah. Selon Eli Karmon, directeur du « Institute for Policy and Strategy », en Israël, le Hezbollah a créé un réseau de donateurs en Afrique dans les années 1990. « Les vrais militants ne sont sans doute pas très nombreux. Au départ, ils ont approché des gens modestes qu’ils ont séduits par leurs discours. Ensuite des compatriotes riches ont donné de bon gré ou sous la contrainte ». En parallèle, le mouvement s’infiltre dans le commerce, notamment celui du diamant en Sierra Leone et au Congo, un univers particulièrement opaque. C’est là qu’Ali Ibrahim al-Wafta, un Sierra-Léonais aujourd’hui soupçonné d’être l’un des principaux financiers du mouvement, apparaît pour la première fois, au côté d’un autre Libanais de Kinshasa. Le nom de ce dernier figurait déjà dans un rapport des Nations unies consacré au pillage des ressources minières de la République du Congo.

Plus récemment, en mai, trois hommes d’affaires libanais sont arrêtés à Kano, au nord du Nigeria. On a retrouvé chez eux des armes appartenant au Hezbollah, notamment des mines antitank, des missiles RPG et des kalachnikovs. Les services de sécurité nigérians soupçonnent le trio de former une cellule du Hezbollah prête à l’action. Tout aussi mystérieuse est la brève interpellation, en Côte d’Ivoire, d’une dizaine d’hommes en raison eux aussi de leurs liens avec le Hezbollah. Après des années d’implantation, le mouvement shiite libanais serait-il sur le point de passer à l’action pour protéger ses réseaux directs et ceux de l’Iran?

- Le Hezbollah est à la tête d’un cartel de drogue mondial basé sur la diaspora libanaise shiite pour financer ses attentats.

Mis à part le financement iranien, le Hezbollah utilise la drogue en provenance d’Amérique du Sud pour financer ses activités terroristes et atteindre ses objectifs ultimes : la destruction d’Israël et l’imposition d’une théocratie shiite. Provenant du Mexique, du Vénézuela ou de Colombie, la drogue du Hezbollah est d’abord transférée vers l’Afrique occidentale, cachée dans des voitures américaines d’occasion prêtes à être vendues, avant d’être acheminée vers l’Europe. L’argent de la vente de la drogue est placé dans les comptes bancaires du Hezbollah. En 2001, les services de renseignement argentins ont identifié des résidents libanais shiites opérant pour le Hezbollah dans la région des trois frontières  – à la frontière entre l’Argentine, le Paraguay et le Brésil — qui est une zone importante de trafic et de financement des groupes terroristes.

En octobre 2008, les enquêteurs américains et colombiens ont démantelé plusieurs de ces réseaux et ont arrêté l’une des principales personnalités derrière ces opérations, Chekry Harb, un « blanchisseur d’argent de classe mondiale » travaillant pour le Hezbollah. En 2011, le gouvernement américain a saisi l’argent d’Ayman Joumaa, un trafiquant de drogue et blanchisseur d’argent  lié au Hezbollah. Son réseau générait des gains de plus de  200 millions $/mois. Plus récemment, en juin 2013, quatre libanais shiites ont été sanctionnés pour avoir agi en tant qu’émissaires du Hezbollah en Afrique occidentale, en Sierra Leone, Sénégal, Côte d’Ivoire et Gambie.Le trafic de drogue du Hezbollah reste très important et a gagné du terrain depuis que la situation en Syrie, un proche allié, est devenue chaotique.
 

Egypte

- En dehors d’avoir été inutilement supplantée pendant un an, l’Armée a de nombreux griefs contre l’ex président Mohamed Morsi, Frère Musulman en résidence surveillée avec ses nombreux pairs. On peut citer l’accord tacite avec les Etats-Unis de céder le Nord du Sinaï au Hamas pour y implanter les Palestiniens chassés de divers pays arabes dont la Syrie; la libération de prisonniers ayant du sang sur les mains; le laisser-aller vis à vis des islamistes radicaux qui sont allés à la chasse des minorités coptes et shiites, considérées comme des mécréants infidèles; et surtout l’incapacité de renégocier l’accord régional sur la répartition des eaux du Nil. En effet l’Ethiopie envisage de construire un grand barrage « Barrage de la Renaissance » sur le Nil Bleu, privant l’Egypte d’une grande partie de ses ressources vitales en eau. Et l’Ethiopie est un état à majorité chrétienne copte orthodoxe, ayant ses coreligionnaires persécutés en Egypte. Enfin la situation économico-financière devenant vraiment désastreuse, il fallait  agir vite d’autant plus que Morsi n’avait été élu qu’avec une infime majorité, contestée par l’homme de la rue et, par ses excès et son incompétence, cet homme était loin d’être populaire.

- A une réunion électorale, Morsi était apparu aux côtés de l’idéologue des Frères Musulmans, Sheikh Safwat al-Higazi. Celui-ci a dit clairement: « Nous voyons se réaliser le rêve d’un Califat islamique, grâce à Mohamed Morsi, si Allah le veut, avec l’aide de ses frères, de ses soutiens et de son parti politique. Nous avons vu ce grand rêve que nous partageons tous, celui des Etats Arabes Unis — même expression en arabe que les Etats-Unis d’Amérique (al wilayat al moutah’ida) — Les Etats Arabes Unis reviendront et ils seront restaurés par cet homme et ses soutiens, si Allah le veut. La capitale de ce califat, de ces Etats Arabes Unis sera Jérusalem, pas le Caire, ni la Mecque, mais seulement Jérusalem, si Allah le veut. Notre appel sera: « des millions de martyrs marcheront sur Jérusalem! »" -Puis ils ont entonné une chanson: « O ceux qui aspirent à mourir en martyr, vous tous les Hamas, éloignez le sommeil des yeux de tous les Juifs, oubliez le monde et ses conférences, prenez vos armes, priez et appelez Allah… »

Les « soutiens » de Morsi seraient à la Maison Blanche et au Département d’Etat américain.

- Six responsables de la Confrérie des Frères Musulmans menés par le N°4, Dr Mahmoud Izzat Ibrahim, médecin, auraient réussi à s’enfuir à Gaza par bateau, et dirigeraient la rébellion à l’Armée depuis l’Hôtel Beach. Ceci en coordination avec l’autre médecin égyptien, Dr Ramzi Mowafi, qui dirige al Qaeda et la légion salafiste au Sinaï.

 
Source JerusalemPlus